Le coronavirus n’est pas une simple crise nationale ou locale. Le monde entier se bat pour éradiquer cette maladie le plus rapidement possible. Legamaster est également confronté à cette crise depuis plusieurs jours maintenant. En tant qu'entreprise, comment faire face au confinement, à la perte temporaire de chiffre d'affaires et comment garder la tête hors de l'eau en s'appuyant sur des employés qui risquent, à terme, d’être mentalement et physiquement touchés ? Car si 60 à 70 % de la population de notre pays venaient à être infectés par le virus, tôt ou tard, certains de nos employés, amis et famille pourraient également devenir des victimes. Avec un esprit positif, du recul et de l’humour, nous essayons au quotidien de tirer le meilleur parti de la situation. En continuant à communiquer les uns avec les autres, mais aussi avec nos revendeurs, nos partenaires commerciaux... Nous partageons avec vous certaines de nos expériences car le confinement nous a physiquement séparé mais humainement rapproché...
Le 'Home office' a commencé pour moi le 16 mars. Juste avant la fermeture des frontières de la Pologne, mon mari est rentré d'un voyage d'affaires en République tchèque et en Pologne. Il a été décidé qu'il serait mis en quarantaine préventive à domicile... et moi aussi. Finalement, les mesures de lutte contre le coronavirus se sont succédées à un rythme si rapide que la quarantaine à domicile est devenue du télétravail à temps plein pour moi.
Nous vivons une époque sans précédent à laquelle personne n'était préparé et dans laquelle nous devons réinventer notre vie de manière créative. Les agendas chargés se vident tout d’un coup et l'accent est mis sur un juste milieu entre la famille et le travail. Travailler à distance, des collègues à distance : heureusement, nous vivons à une époque où nous pouvons facilement faire des appels vidéo pour rester en contact les uns avec les autres. Le soutien est grand. Je suis très fier de faire partie d'une équipe aussi dynamique, motivée et attentionnée !
Ce qui a commencé le 12 mars comme une journée à la maison pour avoir un peu plus de confort pendant mes dernières semaines de grossesse s'est transformé en un confinement total. Je n'ai pas quitté la maison depuis lors. Être confinée, je le prends vraiment au pied de la lettre. Avec les hauts et les bas que cela engendre. Parce que malgré tous les outils digitaux ?, cela semble très peu naturel. Votre propre maison n'est plus un espace ouvert mais une "prison" temporaire. Vous n'êtes plus libre de décider comme on l’entend ; les décisions sont prises pour nous, pour le bien de tous.
Ceci est mon plus grand facteur de motivation. Tout le monde lutte contre le même ennemi actuellement et essaie de profiter des petits bonheurs de la vie malgré tout. Tout est un peu plus calme et c’est bien ; c’est bienveu dans une époque où le burn-out n'est plus un mot à la mode mais une dure réalité. La solidarité et la persévérance sont désormais des armes puissantes pour arrêter ce virus. Pour que les personnes dans le besoin puissent être aidées de manière humaine. Pour qu'il ne soit pas nécessaire de choisir entre qui vit et qui ne vit pas.
Notre rayon de lumière le plus important est bien sûr notre futur fils, qui jettera dans les prochains jours son premier regard sur cette vie fascinante mais différente. Nous allons faire en sorte qu'il puisse découvrir ce nouveau monde de manière insouciante et surtout avec beaucoup d'amour. Beaucoup de courage à tous !
Je suis la seule qui travaille encore au bureau à Malines ! Un peu bizarre car la zone d'activités ici est presque complètement déserte. Heureusement, le soleil brille et j'ai mes collègues près de moi, même s'ils travaillent à la maison :)
Je suis contente de toujours encore pouvoir me rendre au bureau à vélo, de cette façon je garde ma routine et mon esprit positif ! Stay safe everybody :)